Une étape importante dans la sécurisation des enfants  consiste à leur parler des bons et des mauvais secrets, afin de leur fournir les outils pour se protéger face à des violences souvent exercées dans le secret.

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Lorsque l'on apprend à l'enfant de faire la différence entre les bons et les mauvais secrets, il est également important de le/la sensibiliser à l'importance de l'adulte de confiance dans différentes sphères, y compris dans celles où le parent n'est pas présent. Un personne vers qui l'enfant peut se retourner en cas de besoin et à qui il/elle peut raconter un secret, même celui qu'il ou elle a peur de raconter à son/ses parent(s).
La personne de confiance peut être mamie/papy, le ou la maître·sse, l/la voisin·e, l'educateur·ice ou n'importe qui d'autre avec qui l'enfant se sent à l'aise. L'essentiel c'est que ce soit un·e adulte.

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Parallèlement à l'apprentissage de son corps, il est important d'apprendre à l'aimer (avant que les messages des médias lui transmettront le contraire), de normaliser les différentes apparences et d'apprendre ce qui est agréable et ce qui ne l'est pas. Ainsi l'enfant apprend ses propres limites et à identifier celles des autres, transmises à travers le langage verbal et corporel.

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Le fait de nommer avec les vrais noms les parties intimes peut réduire la confusion que les enfants ont vouent suite à la gêne des adultes. Instaurer les règles des parties intimes de façon claire permettra à l'enfant d'identifier tout acte malveillant ou acte d'agression et lui offrira les justes mots pour raconter, le cas échéant. 

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Les auteurs d'agression souvent utilisent des manipulations qui ont pour but de rendre la situation ambiguë (« C'est un jeu », « C'est notre secret », « C'est parce que je t'aime »,
« Je vais t'offrir plein de cadeaux », etc.) ou menaçante
(« C'est toi qui m'a poussé à le faire/à pécher », « Si tu le racontes, tes parents seront en colère contre toi »,
« Personne te croira », « Si tu racontes, je tuerais tes parents/ton chien », etc.).
Les sentiments d’ambiguïté et de perplexité s'accroissent lorsque l'auteur de violence est une personne proche ou aimée par l'enfant ou la famille, ou bien si l'enfant ressent du plaisir durant l'agression (ça ne veut pas dire qu'elle n'est pas nocive !).  

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Chaque règle a ses exceptions, mais même ces exceptions se passent dans des cadres sécures et en présence de(s) parent(s). Il est important de rester à l'écoute de la volonté de l'enfant et de lui transmettre le message que sa volonté et ses sentiments sont entendus. 

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Deux règles d'or : on ne se déshabille pas et on ne touche pas les parties intimes des autres ou de soi.

Une affiche qui rassemble les lignes principales pour se protéger. Mettez l'affiche dans un lieu central chez vous et faites régulièrement des piqûres de rappel.

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Une fois que l'enfant intériorise son droit à refuser un toucher, il ou elle sera en mesure d'identifier un acte qui dépasse ses limites ou son intimité. Or, c'est très compliqué, voire impossible, pour un·e enfant de stopper l'agression, surtout si l'auteur est une personne qui lui est connue. De ce fait, il est important de lui apprendre comment réagir si jamais une personne ne respecte pas son intimité. Il est important de simuler des jeux de rôles (avec des rires, sans faire peur), car l'enfant assimile mieux de cette manière. 

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Une fois que l'enfant intériorise son droit à refuser un toucher, il ou elle sera en mesure d'identifier un acte qui dépasse ses limites ou son intimité. Or, c'est très compliqué, voire impossible, pour un·e enfant de stopper l'agression, surtout si l'auteur est une personne qui lui est connue. De ce fait, il est important de lui apprendre comment réagir si jamais une personne ne respecte pas son intimité. Il est important de simuler des jeux de rôles (avec des rires, sans faire peur), car l'enfant assimile mieux de cette manière. 

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